Mal de dos, lombalgie et rachialgie… Mal du siècle ?

De 60% à 80% de la population adulte souffre de mal de dos à un moment ou à un autre de son existence. Cette affection figure au 5e rang des motifs de consultation en médecine générale.

Mais l’expression « mal de dos » recouvre des réalités très diverses. Toutes ont pourtant une caractéristique commune : la douleur se situe au niveau de la colonne vertébrale.

C’est pourquoi on parle de rachialgie c'est à dire de douleur touchant le rachis vertébral.

Les rachialgies peuvent atteindre plusieurs niveaux de la colonne vertébrale

Le rachis, ou colonne vertébrale, est le système osseux auquel s’associent des muscles, des tendons, des ligaments et des disques intervertébraux qui permettent à l’être humain de se tenir debout, de se déplacer et d’effectuer des mouvements.

Le rachis constitue une véritable charpente osseuse, et il protège aussi le système nerveux central (pour que les informations envoyées aux nerfs par le cerveau ne se perdent pas en route).

Dans la vie quotidienne, le rachis est soumis à des contraintes mécaniques très importantes. Ainsi, lorsqu’un individu passe de la position allongée à la position verticale, les forces de pression qui s’exercent sur les disques intervertébraux augmentent de 200%. C’est dire !

Douleur rachidienne chez un homme

Ces contraintes mécaniques risquent à la longue de fragiliser tout ou partie de la structure du rachis, surtout chez les personnes plus fragiles ou plus exposées.

Des douleurs peuvent alors survenir : soit dans le bas du dos, dans les lombaires, on parle alors de rachialgie lombaire. Elles peuvent toucher le haut du dos et le cou : dans ce cas, on parle de rachialgie cervicale. Enfin, quand les douleurs se manifestent dans le milieu du dos, on parle de rachialgie dorsale ou thoracique.

Les lombalgies sont les plus fréquentes

La lombalgie est la forme la plus fréquente de rachialgie. Qui n’a jamais eu mal dans le bas du dos après un effort, que ce soit en portant une lourde charge, en jardinant ou en se baissant ?

La lombalgie peut être soudaine et aiguë, par exemple dans le cas d’un « tour de reins ». Elle peut s’accompagner d’une sensation de blocage. L’individu aura alors des difficultés à effectuer certains mouvements, il ressentira parfois des douleurs aux cuisses. Mais le mal disparaîtra en général après quelques jours, comme il est arrivé. Même chose pour le lumbago. En revanche, certaines lombalgies ont tendance à se répéter et peuvent devenir chroniques. On parle alors de lombalgie chronique ou encore invalidante. Ces cas problématiques nécessitent une prise en charge à long terme.

Lombalgie aigue qui peut devenir chronique si elle n'est pas traitée correctement

Les dorsalgies sont beaucoup moins communes

La douleur ressentie au niveau des vertèbres dorsales, situées dans la partie centrale du dos, est statistiquement beaucoup moins fréquente.

Certaines dorsalgies sont dites mécaniques quand elles apparaissent lors des mouvements d'individus. Elles trouvent leur origine dans une lésion du rachis thoracique, comme la scoliose ou la hernie discale. Mais les douleurs dorsales se manifestent aussi pour d’autres raisons, le corps médical parle dans ces cas de douleurs secondaires non-mécaniques. Ici aussi, les raisons du mal peuvent être très diverses, on le verra plus loin.

Les cervicalgies sont très courantes, surtout chez les femmes

Les douleurs du rachis cervical sont extrêmement fréquentes. Selon le Collège Français des Enseignants en Rhumatologie (le COFER), deux tiers de la population ressent des douleurs cervicales au cours de sa vie. Ces douleurs sont deux fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. 10% de l’ensemble des actes de Kinésithérapie sont pratiqués chez des personnes souffrant de douleurs cervicales.

L’exemple le plus commun est le torticolis, une affection qui contracte toute la musculature du cou et l’empêche de se mouvoir. Cet épisode douloureux est souvent peu durable. En revanche, les cervicalgies communes sont liées à des lésions mécaniques disco-vertébrales dégénératives et peuvent provoquer des épisodes douloureux beaucoup plus fréquents, voire même devenir chroniques.

Les cervicalgies chroniques concernent souvent des personnes qui ont un terrain anxieux ou stressé, qui s’inquiètent sur leur état de santé ou qui sont soumises à des tensions personnelles, familiales ou professionnelles. Chez ces personnes, les douleurs se prolongent plus de 6 mois et nécessitent un accompagnement médical et paramédical.

Les causes des rachialgies sont multiples

Qu’elles soient lombaires, cervicales ou dorsales, les rachialgies sont des manifestations d’un ressenti douloureux dont les causes peuvent être extrêmement variées, même si l’origine dégénérative de l’arthrose est de loin la plus fréquente.

C’est ainsi que 40% de la population de moins de 35 ans est atteinte de cervicarthrose, sans pour autant éprouver de symptôme ni de douleur manifeste, c’est ce qu’affirme l’INSERM, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale en France dans une étude sur la question. Et cette proportion de cervicarthrose augmente avec l’âge.

Selon l’INSERM toujours, 95 à 98% des lombalgies ne relèvent pas d’une cause organique majeure. La personne ressent de la douleur (« algie »), mais il est difficile d’apprécier sa source précise. Le mal au dos peut survenir de façon accidentelle, à l’occasion d’un effort excessif ou inhabituel, ou bien s’installer insidieusement aux détours des activités habituelles. Cela peut être par exemple un point de stress dans le dos lors d'un mouvement brusque au travail.

En fait, l’origine anatomique et physiologique de ce ressenti douloureux reste mal connue du corps médical. Les professionnels de la santé s’accordent à dire que la souffrance ressentie dans les cas de rachialgie provient soit des muscles, soit des articulations, soit d’un ou plusieurs disques entre les vertèbres.

Le plus souvent, les douleurs dorsales sont dues à une fatigue des muscles qui maintiennent la posture de l’individu. Cela est généralement le résultat d'une mauvaise posture, que ce soit dans les loisirs où au travail. Le télétravail est souvent associé avec mal de dos, car le travail à domicile incite à se laisser aller et à travailler dans des conditions non optimales.

Des efforts trop importants ou prolongés peuvent provoquer des lésions musculaires et quand les muscles ne remplissent plus correctement leur rôle, le rachis est trop comprimé et la douleur survient. Lorsque les contraintes à la tâche sont trop répétées ou trop intenses, l’un ou l’autre disque intervertébral peut s’altérer ou même se rompre (hernie discale). Cela provoque immanquablement des douleurs, puisque les disques agissent comme amortisseur des chocs et des contraintes mécaniques pesant sur le rachis vertébral.

Une autre approche pour comprendre l'origine des maux de dos est de rechercher la cause du coté émotionnel ou spirituel. Cette approche n'est pas dénuée de sens, sachant que tout est relié dans ce monde. Lisez notre article pour connaitre la signification d'un mal de dos.

Fatigue musculaire due aux postures prolongées sur ordinateur

La fatigue des muscles survient surtout chez les individus qui exercent des professions dans lesquelles le maintien d’une posture induit des tensions musculaires. Ces tensions peuvent même être légères, mais quand elles se prolongent, elles génèrent un mal diffus.

C’est le cas, par exemple, du travail à poste fixe, comme aux caisses d’un grand magasin ou dans des Call Center, ou encore du travail sur ordinateur. Dans ce type d’activité, les muscles qui maintiennent les épaules et les bras se fatiguent quand les périodes de travail sont trop longues. La force que peut développer un muscle quand on le sollicite plus de 20 minutes est relativement faible et des signes de fatigue apparaissent quand la force n’atteint plus que 20% de sa capacité (ou moins). La fatigue se traduit alors par une sensation de picotement, de brûlure et à l’extrême par une forme de crampe qui empêche de poursuivre le travail. Ce phénomène de crampe provient d’une diminution de l’irrigation sanguine dans le muscle, à cause de la tension. Quand il se répète, le muscle risque la déchirure.

La douleur est un indicateur d’une astreinte excessive qu’il est nécessaire d’interrompre.

Le travail sur écran exige une grande attention visuelle et provoque, de ce fait, une tension dans les muscles extenseurs de la tête qui assurent la stabilité du regard. Quand ils se fatiguent, les muscles de la nuque et des épaules provoquent des douleurs cervicales, et même parfois des maux de tête. La médecine du travail a également observé que le stress provoque de la tension musculaire et donc souvent des douleurs cervicales, l’étude de l’INSERM sur les rachialgies en milieu professionnel le montre.

Les atteintes discales plus fréquentes dans le travail manuel

Les disques intervertébraux de la colonne s’abîment quand ils sont soumis à des compressions excessives ou répétées. C’est souvent le cas dans des tâches de manutention manuelle, quand il s’agit de porter de lourdes charges ou d’être soumis aux vibrations de certains engins. Des tâches moins lourdes qui exigent une grande rapidité d’action peuvent provoquer les mêmes effets : la cadence augmente la tension dans les muscles et la pression sur le rachis. D’autres facteurs peuvent jouer, comme la charge mentale du travail et les relations interpersonnelles qui induisent des contraintes de nature psychosociale.

Les lombalgies sont nettement plus fréquentes dans les groupes professionnels soumis à des facteurs de pénibilité physique que dans la population en général, l’étude de l’INSERM le montre. Elle montre aussi qu’au travail, les cervicalgies sont plus fréquentes dans les emplois de bureau, alors que les lombalgies sont plus associées aux activités manuelles.

Ce qui doit nous interpeller, c’est que les rachialgies lombaires, cervicales ou dorsales surviennent dès l’âge de 20-30 ans. Il ne s’agit donc pas d’une pathologie strictement dégénérative liée à l’âge des individus.

Les rachialgies impactent fortement la vie de ceux qui en souffrent

Les maux de dos entraînent des conséquences plus ou moins graves dans le quotidien des personnes qui en souffrent. Ils handicapent les gestes les plus courants, comme enfiler un vêtement, monter un escalier, marcher, se baisser pour ramasser un objet, faire le ménage, jardiner, bricoler, etc. Les personnes souffrant de rachialgie éprouvent des limitations fonctionnelles dans leur vie familiale et domestique aussi bien que professionnelle.

Quand elles deviennent chroniques, les rachialgies ont des conséquences majeures en terme de recours aux soins médicaux, d’absence au travail, de dégradation de la qualité de vie, et même d’entrée éventuelle en invalidité, voire d’exclusion de l’emploi. On parle alors de rachialgie invalidante.

Les pathologies rachidiennes représentent, selon l’INSERM, la première cause d’invalidité dans la population de moins de 45 ans. Elles sont responsables d’une part importante des dépenses de santé.

Rachialgie chronique chez une femme traitée par un médecin

Un problème de santé publique

Les douleurs du rachis sont extrêmement répandues dans la population générale. Leur fréquence est élevée comparativement à d’autres pathologies très courantes comme l’asthme par exemple.

C’est pourquoi les spécialistes considèrent les rachialgies comme un des problèmes de santé publique les plus importants de nos sociétés industrialisées contemporaines.

Les rachialgies s’associent souvent à une forme de « mal de vivre », comme en témoigne l’expression «  en avoir plein le dos ». Elles diminuent la qualité de vie des individus.

Des mesures de prévention sont souhaitables pour éviter que les douleurs passagères ne s’installent et deviennent chroniques.

Mal de dos que faire ?

Les individus doivent apprendre les gestes et les postures qui n’exerceront pas de contraintes inutiles sur leur rachis vertébral. Dis de manière simplifiée, nous devons être attentifs et prendre conscience des mauvaises postures que nous adoptons au quotidien. Et ensuite, nous devons changer ces mauvaises habitudes.

Pour beaucoup, ce n'est pas une chose facile à faire. C'est pourquoi des dispositifs ont été inventés pour faciliter ce changement d'habitude de mauvaise posture. C'est le cas des correcteurs de posture et redresse dos utilisé régulièrement au début d'une rééducation et ensuite par période espacée. Ils aident le dos à retrouver une bonne mémoire musculaire et articulaire pour une position correcte. Ceci vous permet de ne plus souffrir de vos maux de dos.

Tapis d'acupression Akumata Eco pour soulager le mal de dos

Il est également important d'apprendre à relâcher les tensions, à détendre les muscles et à se relaxer en profondeur. Un appareil de massage ou un tapis d'acupression de Cervi-Care™ vous apportent une aide précieuse pour cela. Vous pouvez de même assouplir votre colonne vertébrale en faisant du yoga par exemple.

Il ne faudrait pas oublier les ceintures lombaires qui vous apportent un soutien très appréciable lors d'une lombalgie. Elles fonctionnent similairement aux redresseurs de dos. Elles aident à rééduquer les vertèbres lombaires en les gardant dans une bonne position naturelle. Elles offrent également un bon maintien indispensable en cas de traitement de la lombalgie chronique pour en finir avec votre mal de dos.

Comment soulager un mal de dos rapidement ?

Pour soulager un mal de dos rapidement, il est conseillé de recourir à des massages des zones vertébrales douloureuses. Pour ce faire, vous pouvez vous équiper d'un appareil de massage pour le dos. Nous vous conseillons particulièrement l'Appareil de Massage Vibrant pour le Dos Smart Lumbar Pro, car il est étudié pour vous libérer rapidement de vos douleurs et il contient 4 traitements des lombalgies en un. C'est notre remède-miracle pour le mal de dos !

Appareil de Massage Vibrant pour le Dos Smart Lumbar Pro

Redoutablement efficaces, sont les tapis d'acupression, car ils permettent de libérer des endorphines qui soulagent les douleurs de votre dos quasi instantanément. De plus, c'est une méthode totalement naturelle et sans danger.

Il s’agit de s’équiper d’outils de travail ergonomiques, notamment dans la position assise au bureau. Et de développer une activité physique pour maintenir la souplesse du corps.

Il faut aussi renforcer les muscles para-vertébraux par des exercices appropriés. Inspirez-vous de nos exercices pour corriger la posture du dos. Se faire assister par un kinésithérapeute si nécessaire. Consulter une École du dos dans le cas de douleurs persistantes. La conscience et la prévention sont les meilleures armes pour lutter contre le « mal du siècle », Cervi-Care™ peut vous y aider au quotidien.

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Source :

Inserm : épidémiologie descriptive